HARBETH C7ES-3 XD

4.759 € la paire

 

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Depuis une vingtaine d’années, les SHL5 sont restées mes favorites dans la gamme Harbeth.

Elles surclassaient les C7 sur plusieurs critères : meilleure extension et articulation dans le grave, scène sonore plus ample, transparence supérieure, …

Les C7 gardaient un avantage : leur bas-médium plus présent, grâce à leur caisse de plus petite dimension, apportait une densité exceptionnelle.

Les voix étaient plus charnelles que sur une SHL5, et les prises de son de mauvaise qualité ‘passaient’ plus facilement.

Mais cette chaleur avait sa contrepartie : par effet de masque, le haut du spectre manquait de lumière et d’expressivité.

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Avec cette nouvelle série XD, l’utilisation d’un nouveau filtrage, et de condensateurs de plus grande qualité, cette ‘lumière’ est revenue …

Certes, les C7 n’auront jamais l’extrême grave d’une SHL5, mais leur section médium/aigu fait dorénavant certainement jeu égal avec leurs grandes sœurs.

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Lors des deux ‘Brussels HiFi Show’, ma présentation des Harbeth a créé la surprise face à des systèmes dix à vingt fois plus chers.

Tant auprès des particuliers que de la presse spécialisée :

Voir & Emouvoir (France) : « Coup de coeur ! »

The Ear.net (Pays-Bas) : « Meilleur son du Salon ! »

Vox Auris (Belgique) : « Exceptionnel ! »

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Un design et des technologies à l’ancienne, des prix très éloignés du haut-de-gamme habituel, … nombreux se posent la question :

Pourquoi tant de personnes, après avoir possédé des enceintes d’exception (Wilson Audio, Avantgarde, Marten, Estelon, B&W 8xxD, … toutes beaucoup plus chères) finissent-elles par acheter des Harbeth ?

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Après avoir possédé des  B&W 802 D3 et des Eystelon, le choix de Monsieur D. à Overijse s’est porté sur des SHL5+.

Il utilise deux systèmes. Le premier est constitué d’un amplificateur Accuphase E-600 (10.490 €), d’un lecteur CD Accuphase DP-720 (16.990 €) et d’une platine SME avec bras SME V (12.000 €) et cellule Dynavector XV-1s (5.000 €).

Le second système utilise des blocs mono Pass 600 (32.500 €), un préampli Musical Fidelity Primo (8.500 €), et un ensemble drive/DAC Metronome.

Qu’en dire ? Une des plus belles écoutes de ma vie…

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A Lille, le docteur P. possède un très beau système : amplification ASR Emitter Exclusive à alimentations multiples, DAC Totaldac, enceintes Marten Design, …

Mais après avoir testé chez lui les Super HL5+, il a rapidement revendu ses Marten !

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A Paris, un mélomane des plus exigeants possède un système à 200.000 € (blocs Kondo Gakuon 2, préampli Kondo M1000 MK2, source Esoteric P1 + D1, …)

Pour les enceintes, son choix s’est porté sur des Harbeth P3ESR !

Mike Bovaird, le patron d’AudioShark, a revendu ses Wilson Audio Alexia (61.500 €) pour des Harbeth M40. Il déclare :

«  Avec les Wilson, ce qui cloche, ce sont les timbres, tout simplement.

Par rapport à l’exactitude des Harbeth, ils sont tout simplement ‘à côté’ … ».

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Sur le forum LS3/5, une personne possèdant à la fois les Harbeth M40 et les Wilson Audio Watt Puppy 8, conclue :

« On obtient avec les 40.1 un grave beaucoup plus soutenu et de bien meilleur qualité que celui des Wilson qui semblent couper beaucoup plus haut, très loin de l’ampleur, de la matière et de la richesse harmonique des Harbeth. Certes, le grave des Wilson est rapide, clair et dynamique, mais celui des Harbeth joue dans une autre cour. Le medium des Harbeth est clairement plus naturel que celui des Wilson. Les voix sonnent plus juste, elles sont plus charnelles, plus incarnées. L’aigu des Wilson va un peu plus haut : elles sont plus lumineuses, mais l’écoute des Harbeth encore fait passer cet aigu pour légèrement artificiel. Le registre des hautes fréquences de la 40.1 est encore une fois plus naturel.
Enfin sur le terrain de la neutralité, les Harbeth enterrent les Wilson, qui en fonction des enregistrements ont tendance à sonner de façon assez similaire. Les Wilsons sont un peu ‘systématiques’. Globalement, pour mes oreilles, les 2 écoutes sont très belles mais on a la nette sensation de ‘monter en gamme’ en passant des Wilson (que j’aime beaucoup et que j’ai finalement décidé de garder pour mon salon ) aux Harbeth. Et oui, des enceintes à 13000 euros la paire peuvent sonner beaucoup mieux que des ‘références audiophiles unanimement reconnues’ à 33.000 euros la paire ! ».

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Comment expliquer un tel résultat ?

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Les raisons techniques de leurs qualités d’écoute sont très nombreuses, et souvent en contradiction avec ce que l’on imaginait.

On entend souvent dire qu’une enceinte doit avoir des parois non parallèles (pour limiter la formation d’ondes stationnaires), des courbes profilées avec des arêtes chanfreinées et des façades étroites (pour limiter les effets de bord par diffraction), des parois très rigides (pour limiter leurs résonances), … et idéalement avoir été développées dans l’année pour bénéficier des dernières technologies !

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Le contre-pied pris par Harbeth est pleinement justifié :

• Les caisses parallélépipédiques sont parfaitement modélisables, ce qui permet de contrôler parfaitement la répartition des résonances propres.
• Les panneaux en MDF de faible épaisseur évitent les résonances dans le haut-médium, zone la plus sensible de l’oreille.
• Le design original, datant de plusieurs décennies, sur cahier de charge de la BBC, est constamment amélioré. Cela permet de profiter de toutes les études déjà réalisées sur ce modèle, et évite de repartir à chaque fois d’une feuille blanche.

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Elles continuent donc d’impressionner, de plus en plus, années après années.

Récemment, au CES de Las Vegas, le chroniqueur Jana Dagdagan, du magazine américain Stereophile, déclarait :

« Vous m’avez convaincu, la prochaine paire d’enceintes que j’achèterai seront des Harbeth ! « 

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